Chenilles processionnaires
J'ai écrasé cet après-midi un mètre cinquante de processionnaires, sans pitié. Mais avant, j'ai pris quelques photos.
Je les déteste parce qu'elles dévorent pendant tout l'automne et l'hiver les trois grands pins, spécialement celui qui est face au sud et qui a déjà perdu pas mal de branches à cause d'elles.
Il faudrait une nacelle pour les déloger, c'est très haut. Enfin, cette année, elles n'étaient pas très nombreuses.
Un cocon est relié à plusieurs branchettes par des quantités de fils solides. Il faut couper les branchettes pour le sortir de là ... s'il est à portée.
En 2003, les oeufs (pondus en juillet d'après la littérature) ou les petites chenilles ont dû cuire pendant la grande cagnasse, il n'y a pas eu de cocons l'hiver suivant.
J'ai planté de la menthe au pied des pins. Elle est censée attirer des guêpes nocturnes qui mangent le papillon de nuit dont la processionnaire est la chenille.
René leur a fait un piège qu'elles franchissent je me demande comment, même si certaines se noient.
Une fois par terre, elles se cherchent un endroit chaud pour s'enterrer avant de devenir papillon d'ici 2 ou 3 ans et pondre dans un pin. Saletés !
Personne ne les mange, leurs poils sont urticants. Si je dois en écraser tous les jours, je me couvre les mains et le cou, sinon, au bout de quelques séances, j'attrappe la gratte, mais ce n'est pas bien méchant.
Ces bestioles sont un problème dans les les forêts de pins en général et dans les Landes en particulier.
On constate une progression vers le nord. Elles sont déjà en Lorraine.